Il faut mentionner en premier lieu l’expansion de l’impression à la demande (POD, pour Print On Demand). Il existe actuellement, dans la plupart des capitales latino-américaines, des points d’impression POD. Dans un contexte d’infléchissement de la moyenne des tirages, l’impression à la demande a peu à peu commencé à remplacer le traditionnel système offset. Selon l’enquête menée par le CERLALC en 2009, 20 % environ des éditeurs interrogés utilisaient l’impression POD, un chiffre qui est monté à 32 % dans l’enquête suivante. D’autre part, 8 % des professionnels consultés ont déclaré produire 50 % de leurs livres sur le mode à la demande [1].
Même si la technologie disponible dans la plupart des pays d’Amérique latine n’est pas au niveau de celle employée aux États-Unis, le système POD n’en reste pas moins plus compétitif que l’offset pour des tirages inférieurs à 300 exemplaires. Cela, ajouté au fait que diverses imprimeries à la demande proposent en outre un service de distribution des livres via Internet, a conduit de nombreux éditeurs à adopter une politique de limitation des stocks. Parmi les principales entreprises de POD en Amérique Latine, il faut citer Bandeirantes et Singular (Brésil), Bibliográfika, Docuprint et Dorrego (Argentine) ainsi que Publidisa (Mexique) [2].
- Cf. Percepción sobre el clima empresarial editorial y tendencias a corto plazo – Boletín 9, CERLALC, octobre 2010, p. 8.↵
- Publidisa, Publicaciones Digitales S.A., une entreprise espagnole fondée en l’an 2000, est pionnière sur le marché du livre électronique et de l’impression à la demande. En 2005, elle s’est associée avec l’argentine Bibliográfika, ouvrant également un centre de production au Mexique.↵
Ernesto Martínez
/ 17/06/2011El POD tiene mucha potencialidad para las librerías. Especialmente en un continente tan vasto como el latinoamericano. Creo que es importante que esto se incorpore en cualquier modelo de negocio digital tanto de librerías como de editoriales.
La reducción en precios y el potencial incremento en ventas que una solución POD tiene para los libros importados, puede incidir en la mejora de los índices de lectura de nuestros países.
thierry quinqueton
/ 27/08/2011C’est impressionnant ces chiffres repris de l’étude du CERLALC:
- près du tiers des éditeurs qui ont recours à la technique du print on demand;
- pres d’un éditeur sur dix qui produisent plus de la moitié de leurs livres en print on demand.
C’est une technique qui boulverse l’économie du livre de niveau universitaire avec ses quelques dizaines d’exemplaires vendus par an et le cout que représentait le stockage des 1500 ou 2000 exemplaires du tirage initial.