Outre ces sites de vente au détail et ces distributeurs commerciaux, on rencontre en Russie beaucoup de bibliothèques d’excellent niveau qui mettent à la disposition du public leur fonds au format numérique. Certaines sources affirment qu’il n’existe pas moins de 400 bibliothèques électroniques officielles en Russie, sans compter les portails gérés par des particuliers [1]. À ce stade de notre recherche, nous devons souligner les efforts de la bibliothèque d’État russe : cette institution – la plus grande dans son genre en Russie, et l’une des plus importantes du monde – dispose d’un dépôt numérique qui compte des centaines de milliers d’œuvres de tous genres, consultables sur le web et dans d’innombrables salles de lecture virtuelles. Son catalogue est essentiellement composé de thèses universitaires dont le nombre total dépasse les 600.000 documents [2]. En 2005, la bibliothèque a impulsé la création de l’Association des bibliothèques électroniques, un organisme qui regroupe les principaux dépôts numériques du pays [3].
Il ne fait aucun doute que, dans un pays caractérisé par l’immensité géographique, ces plate-formes virtuelles s’avéreront indispensables à l’avenir. Comme il est dit sur le site de la bibliothèque d’État :
Grâce à l’accès aux collections électroniques, nous offrons plus d’opportunités pour s’éduquer, non seulement aux habitants des grandes métropoles, mais à tous les Russes désireux d’apprendre.
- Cf. “Russian president says reading should be encouraged in all forms”, RIA Novosti, 22 avril 2010.↵
- Il faut signaler que la numérisation des contenus académiques fait l’objet d’une politique d’État – le président Medvedev lui-même a récemment souligné la nécessité de disposer d’une base de données centralisée regroupant toutes les thèses du pays. Cf. , .↵
- Cf. , .↵